vendredi 23 janvier 2015

The M. Night Shyamalan Christmas Special !

PART 1 : A FRIENDLY PRISONER

"Le prêtre qui offrira la victime pour le péché la mangera; elle sera mangée en lieu saint, dans le parvis de la tente de réunion. Quiconque en touchera la chair sera saint lui aussi." Lévitique, Appendices






T'es vraiment sûr de ton coup Mickey ?

Mickey - T'inquiète pas George, j'ai peut-être pas l'air comme ça mais j'en ai dans le ciboulot...

George - Ouais, et c'est sans doute pour ça qu'au lycée, tout le monde te surnommait Nick...

Mickey - Ah, oui, c'est vrai que certains vieux types avaient pour habitude de m'appeler comme ça mais j'ai jamais trop compris pourquoi...

George - C'était Nick pour N.I.Q : Negative Intelligence Quotient...eu égard certainement à l'impressionnante masse siégeant quotidiennement dans ta boîte crânienne ! 
Il s'agit d'un sarcasme, je le précise au cas où tu ne le comprendrais pas.

Mickey - ...Tu sais, George, que la taille d'un cerveau n'a rien à voir avec sa qualité ? De même, sais-tu que le mot intelligence ne veut pas dire grand chose ? Parce qu'il n'y a pas qu'une seule intelligence, il y en a des tas !...On peut être intelligent dans un domaine et débile dans un autre. Tout est une question de spécialisation. Moi, par exemple, je ne saurai jamais comme toi me prendre le chou à propos de bouquins barbants comme un parapluie bleu. En revanche, dès qu'il s'agit d'escroquer, d'arnaquer, de soutirer et de faire chanter, là, tu peux compter sur moi. 

George - Et quid du kidnapping de Père Noël ? Parce que tu ne le mentionnes pas mais ce que j'ai là sous les yeux, c'est un putain de Père Noël endormi attaché à une putain de chaise !

Mickey - C'est un tout nouveau secteur d'activité pour moi. 

George - Parce que tu comptes recommencer ?

Mickey - Pas forcément mais disons que si l'occasion de présente à nouveau, je saurais désormais comment m'y prendre. 

George - J'apprécie plutôt tes volontés de diversification surtout dans un secteur aussi concurrentiel que celui de la crapulerie, mais sais-tu mon cher Mickey que tu risques gros si jamais quelqu'un découvre ce que tu caches dans ta chambre d'ami ?

Mickey - Oui, je le sais. Et c'est pourquoi nous allons le déplacer jusqu'à la salle de bain, il y a moins de risque que quelqu'un débarque là-dedans non ?

George - ...T'es sérieux ?

Mickey - On ne peut plus ^^

/

George - Il pèse son poids l'enculé, m'est-avis qu'il prend un peu trop son rôle au sérieux le vieux.

Mickey - Je ne le trouve pas si lourd que ça, bon après tu me diras, je ne tiens que les jambes.

George - T'es vraiment une raclure...Arf...arf...rappelle-moi pourquoi je fais ça pour toi déjà ?

Mickey - Parce que si tu ne m'aidais pas de temps en temps dans mes occupations criminelles, ta vie serait aussi ennuyeuse qu'un pot de gelée de coings mon bon George. Et aussi parce que t'es mon frère.

George - Damnation c'est vrai, mais quelle idée a eu ma sainte putain de mère d'enfanter un enfoiré pareil !

Mickey - C'est marrant George...arf...à chaque fois que tu te retrouves au cœur de l'action, tu ne peux pas t'empêcher de jurer comme un clochard, toi qui d'habitude te prends pour je ne sais qui, avec ton petit accent et tes mimiques qui feraient passer la reine d'Angleterre pour une tenancière de bordel estropiée et atteinte de la chtouille...

George - Arf...arf, c'est sans doute là un effet compensatoire, mon esprit, frustré qu'il est par le fait que sa concentration soit prise ailleurs que dans les hautes sphères de la pensée, trouve refuge où il le peut et c'est pourquoi...arf...arf...mais putain de merde, t'habites dans un château ou quoi, j'ai l'impression qu'on porte mister Barbe Blanche depuis un siècle et demi...

Mickey - Tout doux, tout doux, on arrive !
Bon, on va le mettre dans la baignoire, l'attacher solidement puis on s'arrangera pour fermer à clef la salle de bain comme ça personne ne pourra rentrer à part nous.

George - Arf, arf, o k o k.

/

Mickey (fumant) - Bon, ça, c'est fait. Notre gaillard pionce toujours sereinement et nous, on va pouvoir s'attaquer à la deuxième partie du plan. 

George - Je veux bien mais, porte fermée ou pas fermée, si notre gus se réveille et se décide de jouer au castrat, il y a fort à parier que quelqu'un l'entende et décide par la même de nous jeter dans le pétrin. 

Mickey - Bah, pour le moment il dort. Et puis après, on le bâillonnera ! 

George - Ta réponse est pleine d'incohérences et de manques en tout genre mais je suis trop fatigué par ces conneries pour les énumérer.

Mickey - Bien. Partie deux du plan donc, on va le désaper et je vais m'habiller avec ses habits. 

George - Hm, quoi ? Ne me dis pas que tu as enlevé et séquestré ce cher monsieur uniquement pour lui voler ses fringues ? 

Mickey - Si, pourquoi ? Tu croyais quoi ? 

George - ...Je ne sais pas...je pensais que c'était quelqu'un qui te devait de l'argent ou à qui tu devais de l'argent, ou alors que c'était une sorte de richissime milliardaire qui, pour la bonne cause, joue tous les ans au Père Noël histoire de faire rêver les mômes...bref que c'était un type que tu connaissais autrement que par son costume...

Mickey - Ah, non, jamais vu ce type de ma vie, j'avais juste besoin d'un costume de Père Noël pour mon plan alors quand j'ai croisé ce gus dans la rue et bien, j'ai pris les choses en main et j'ai décidé de le kidnapper. 

George - Mais...hmm...non, je veux dire, ça ne peut pas être à ce point...Non mais dis-moi, Mickey, dans ce cas, si tu voulais à tout prix un putain de costume de Père Noël, pourquoi tu n'es pas plutôt allé en acheter un dans une saloperie de boutique ? 

Mickey - ...Ah ouais pas bête ! J'y avais pas pensé ! Tu vois, c'est pour ça que c'est toi l'intello de la famille, tu penses toujours à tout Georgie ! ...Bon allez c'est pas grave, ce qui est fait est fait hein...Tu m'aides à le désaper ? 

George - Non, non, non, c'est bon, j'en ai assez de tes conneries. On va sortir ce pauvre gars de ta baignoire et profiter du fait qu'il roupille encore pour le déposer incognito dans la rue, avec un peu de chance, il pensera qu'il s'est cuité un peu trop ardemment et on s'en sortira sans une égratignure...et si tu veux même, pour fêter ça, j'irai t'acheter un habit de Père Noël tout beau tout neuf !

Mickey - Comme tu veux, Georgie, ouais on peut faire ça, après tout...c'est con, je l'aimais bien son costume à lui, il était un poil plus brillant que ceux qu'on trouve en magasin...M'enfin...Allez, ok, je finis ma clope et on va lui faire faire le trottoir...!

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

BRUARF, OUARFH, QU'EST-CE-QUE C'EST QUE TOUT CE BAZAR ? QU'EST-CE-QUE JE FOUS LA ? BOUARF ? VOUS ETES QUI VOUS ? NOM DE NON LES COPAINS, JE M'EN FOUS EN FAIT DE QUI VOUS ETES, J'AI TROP SOIF ET PUIS J'AI LA DALLE, Z'AURIEZ PAS DES COOKIES ET DU LAIT PAR HASARD ? 

25 décembre 1989, 0H21 du matin. Le Père Noël s'est réveillé et il avait très faim. 

*

PART 2 : The Terrible Fate of An Uncommon French Guy

Maubeuge, France, début des années 70

Régis Jonquille avait une femme très laide qu'il n'aimait qu'à moitié...

/ La suite...
Pretty soon ! 

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