mercredi 11 octobre 2017

L'humble triomphe des meurtriers

Hitchcock avait appelé au beau milieu de la nuit.
A l'autre bout de celle-ci, dans l'hôtel-maison d'Ivančice qu'occupait Galásek comme à son habitude quand il n'écrivait pas, le téléphone sonnait dans le vide. Le maillot de corps du cinéaste, accablé par la moiteur estivale, suait à grosses gouttes en masquant son odeur derrière le parfum clair des stars étant passées par là. Alfred trépignait légèrement car peu souvent soumis au rythme des autres et des uns, surtout ces dernières années où chacun de ses désidératas semblaient être exaucés...Audrey doit jouer une femme triste ? Arrangeons-nous pour que son bien-aimé la quitte. Montgomery doit irradier tel un ciel ukrainien ? Et bien son jus d'orange sera relevé d'opium.

Mais avec Galásek, toutes les ruses du maître s'étaient soldées par un vibrant échec. Des chocolats envoyés directement de Suisse car sachant Galásek friands de ces douces fèves aux caisses de frankovka destinées à sa soif toujours inextinguible, rien n'avait su contenter les goûts du bohémien. Ou du moins, s'il avait peut-être aimé ces plaisantes attentions, il n'en fit rien savoir et ne fit monter aucun télégramme auprès d'Hichcock en guise de remerciement.

Voilà pourquoi, échaudé puisque, quelque part, pressé, l'anglais, cette nuit-là, l'avait appelé.
Mais ça sonnait dans le vide et désespérément, ça résonnait sur les parquets, sur les miroirs et sur les murs de cette chambre, décorée d'astres, où l'écrivain logeait toujours dès qu'il fuyait ses livres. C'était pour lui son havre que ce chalet posé à même le sol par une trentaine de ses contemporains, quatre mois durant, et qui moderne de fonction n'en était que plus chaste d'apparence. En pareil lieu, Galásek pouvait renvoyer aux études toute son intelligence et tout son raffinement, ses harceleurs constants, et recouvrer un micron d'innocence. En se baladant nu, en insultant dans sa tête tout le monde, en se fixant dans la glace non comme un froid sujet d'étude en vue d'une description mais bien comme il était, c'est-à-dire un arbre avec deux yeux et des rides sur le front.

L'auteur, titulaire de la légion d'honneur et de celle du mépris selon les idées soutenues par le régime en cours, dans sa retraite patinée n'avait que faire du jeu des distinctions...comme il savait le tout profondément injuste depuis qu'une balle policière avait effacé de la Littérature un de ses amis, pourtant promis au titre de Roi Infini des poètes.

Depuis qu'il avait vu toutes les rimes de cet homme éclabousser le sol, sans personne pour les ramasser ni pour les rattacher au sein du ventre qui devait les faire naître...quelques années plus tard s'il avait survécu...ces rimes, impossibles qu'un autre que lui ne mette la main dessus...et il était mort, sans poésie aucune, d'une balle de la police distribuée dans la rue.

Depuis qu'il avait vu tout cela, et donc, en soi, mourir sous ses yeux cent chefs-d'oeuvre futurs, il ne s'était plus soucié pareillement d'écriture...travaillant ses livres en à peine quelques mois avant de les filer à son éditeur comme on ferait d'une pomme sur laquelle on ne compte pas, et de filer à l'hôtel où l'attendait son lit et ses clairs bois.
De la mort du poète son frère, Hitchcock n'en avait qu'une idée confuse et romantique, idem de la vie de Galásek qu'il s'imaginait, quand il imaginait autre chose que ses prochains projets, comme un sentiment calme tout à fait maîtrisé.

Pourtant, il n'y avait pas plus éloigné de la maîtrise que le fou Galásek, assiette ébréchée venue aux lettres par erreur (il rêvait de journalisme et s'était mis, parce qu'ennuyé par les affaires de chats et de crimes passionnelles, à rédiger ses propres faits divers) et n'en étant pas sorti par crainte de ne plus avoir d'épinards pour son beurre. Opportuniste flagrant et bordélique incontestable, Galásek subsistait de par son style qu'on qualifiait d'inimitable qu'importe le salon.

De style, en fait, selon lui, il n'en avait pas vraiment...puisqu'il se contentait d'écrire comme ça venait et que ça venait souvent, et que ça formait des phrases attrayantes pour l'oeil, et parfois même des idées, et des idées pas bêtes en plus et qu'au bout de ces idées, étrangement, apparaissait telle une coiffe de neige d'émouvantes émotions...si émouvantes ces émotions que les mômes en pleuraient et que leurs mères, à ces mômes-là, partageaient le mouchoir avec componction.

"Y'avait quelque chose, chez Galasek, des camps de la mort-même et dans chaque chapitre la force, soit de tous les fermer, soit de tous les rouvrir", un critique américain s'était fendu de ce commentaire quelques années plus tôt parce que, comme américain et comme Galásek était tchèque et donc presque polonais, l'un ne pouvait s'empêcher de voir des symboles et l'autre d'être un peu juif.
Sauf que l'auteur ne l'était pas et que, bien que touché jusqu'aux poumons par la guerre et ses nombreuses démangeaisons, il avait fini par l'expectorer plutôt rapidement cette période-là, du fait qu'il était effectivement non juif, apprécié du parti, et résidait alors dans un refuge de luxe aménagé pour lui par un proche de l'Etat.

Dans ce refuge, l'auteur avait vécu les mêmes heures qu'ailleurs, à faire n'importe quoi plutôt qu'écrire, à manger, boire et vomir jusqu'à ce que cessent de monter à ses yeux les foetus de récits réclamant qu'on les ouvre comme un paquet-cadeau.
Puis il avait quitté le refuge et s'était tenté au théâtre, sans grand succès mais sans perdre non plus l'estime du peuple tchèque.
Un roman voire deux romans plus tard, son nom brillait autant qu'auparavant et Antonin Zapotocky de le recevoir, chez lui, avec un grand sourire.
Il y a des gens comme ça à qui la guerre ne fait que peu d'effets.

La guerre et les grands cinéastes d'ailleurs puisque le téléphone continue de sonner.
Désormais plus proche du baril de vapeur que du génie total, Hitchcock fulmine au sujet de ce "fucking polak" refusant ses avances.
Pour qui donc se prenait-il, il ne le savait pas mais il avait, malgré tout, terriblement besoin de lui.
Il en voulait un script.
Une histoire inédite et faite pour l'écran.
Et pourquoi lui ? Et pourquoi terriblement ?
Parce que Galásek, outre son indolence, avait un talent monstre qui consistait à écrire ses livres sans jamais y planter une ligne de dialogue.
C'était le maître des livres muets. Le metteur en scène des paranoïas les plus profondes et des crimes les plus sourds, en somme, l'homme à quêter pour mettre au point un film de pure mise en scène.
Or, ce film, était le rêve le plus important, le rubis le plus rouge et l'oeuf le plus rond qu'Hitchcock se voyait tenir, délicatement, dans sa main de géant en lieu et place des Oscars qu'il destinait aux encombrants.
Un grand film muet en 1960...sans personne pour s'y opposer et tenter de faire mieux et sans musique autre que celles des cordes et de quelques bruitages de pluies ou de pas dans la neige...
Il y avait là de quoi commettre le plus parfait des crimes, c'était certain !

Hitchcock n'avait pas tort
Et, tandis qu'il s'endormait sur le combiné, vaincu de sueurs et d'impatiences, Galásek entièrement nu dans son européenne matinée, préparait ses bagages. Il allait quitter son chalet, non sans glisser dans sa valise, quelques boîtes de chocolat ainsi que deux bouteilles.
Une fois de retour à sa table d'écriture, donnant sur un boulevard cadenassé de voitures, l'écrivain composa une lettre donnant, à quelques maladresses de traduction près, cela :

"Cher Alfred,

Vous me réclamiez, je l'ai compris, et je pense vous avoir donné, de par mon attitude des derniers mois, suffisamment de matière pour pouvoir dire que cette collaboration fut un fier succès.
En effet, j'ai su par votre agent, vos confiseries et vos alcools que vous espériez que j'écrive pour vous, dans mon style mais pour le cinéma, l'histoire du crime parfait.
Et c'est ce que j'ai fait et plutôt brillamment !

Si tel n'est pas le cas, c'est soit que je vieillis, soit que nos goûts diffèrent.
Soyez assuré, quoi qu'il en soit, de l'estime infini que je vous porte et qui je le crois, elle, même dans la Mort, ne vieillira pas.

Bonne continuation à vous mon cher ami, et à bientôt, donc, pour la projection !

Très affectueusement,

Ivan S. Galásek"

Hitchcock avait reçu cette lettre alors qu'il répétait en compagnie d'Anthony Perkins ce qui allait devenir Psychose.
Au tout départ, il ne la comprit pas.
Puis, il la perçut par bribes.
Enfin, elle le percuta et toutes ses sueurs, toutes ses aigreurs et toutes ses impatiences au sujet de l'auteur furent compensées par un rire gras qui, à l'instar du téléphone, sonna dans toute la pièce pendant de longues minutes.

Le crime parfait avait marché, en laissant sur la victime, comme chaque fois, une marque unique et délicieuse : Un sourire béat, d'admiration et de malice.

"Fucking Polak" répétait ravissant le metteur en scène cintré dans son costume et ce sous les yeux de Perkins, fou de curiosité.
Autour d'eux, un aréopage de scribes, de maquilleuses, de personnel d'hôtel et d'intrigués notoires partageaient le désir de l'acteur d'en savoir un peu plus sur le contenu de cette lettre, d'où elle venait, ce qu'elle signifiait et quoi diable pouvait susciter un tel rire ?

Mais Hitchcock n'en dit rien, dissimula ses tressautements hilares sous le tapis de son estomac et reprit la lecture du script en compagnie de Perkins désormais cuit d'envie.
Mais son envie fut refroidie et quelques jours plus tard, alors qu'il devait travailler la scène de sa rencontre avec Miss Crane, elle était tout à fait endormie.

Ce même week-end, toujours animé par l'effet de la lettre, Hitchcock avant de se coucher dit ceci à sa femme :

"Dis-moi, Alma, que penserais-tu d'un film ayant pour titre "L'Indifférence" ?"
Alma répondit pas grand chose et termina en haussant les épaules.
Devant cette réaction, Alfred eut un rire qui dura bien trente minutes avant d'être calmé.
A ce moment-là, des larmes douloureuses coulaient contre ses joues.
C'était le style de Galásek.

Quant à l'Indifférence, il devait une chandelle à son ami poète, mort à vingt quatre ans sous une balle policière, pour l'inspiration.
De l'autre côté de la nuit, des larmes coulaient toujours avant que l'aube vienne
Ramasser le corps nu des rêves de son frère
Et puis aussi le sien, le temps d'une heure ou deux d'un emprunté sommeil
Quand il n'écrivait pas, ni ne buvait, ni consolait son âme auprès du chocolat.

(Seul, dans son effroi
D'un monde où les rimes disparurent avant que d'être écrites
Et où le rire dût faire, faute de mieux, figure de remplaçant
Et ce rire était triste puisque intelligent.)

La théorie du voisin idéal

Considérons les lasagnes que j'ai à la place du cerveau comme les bases de ma pensée future.
Et intéressons-nous aux étés s'embourbant dans les mares de ma petite province, où tout est merveilleusement gris, des toitures aux arbres. Et courons par ces mares, comme font des quantités d'enfants quand ils se rêvent crapauds et qu'ils crapahutent, suant au passage toute l'huile de leur jeunesse en train de s'exiler, sous l’œil masturbé des roseaux. Par ces mares aussi, constatons le voisinage terrible qu'opèrent entre eux les mots au sein des dictionnaires, suburbanités de clones et d'obscurs tératomes s'étalant dans l'infinité de pages couvées par les yeux vides d'un chercheur solaire. Idem en ces plateaux trempés de boue, voyons outre la vase ce qu'il se passe derrière ces mots, une fois qu'ils ont quitté leur banlieue pour rejoindre le génie communiste du parler français, et voyons l'échouement, façon beurre blanc sous flamme, de ces nouveaux élèves - pourtant soignés des pieds jusqu'au phonème - devant le tribunal et puis l'Institution. Observons-les depuis ces îlots meubles que la pluie fait pour nous, tous ces étés en devenir contraints de courber l'échine en face de la cane acajou d'un pluridisciplinaire académicien certainement doté d'innombrables diplômes conquis de par le monde et sous le front jauni d'une assemblée marquante de néons issue de l'ingénierie verte des architectes en charge d'ériger Centres Documentaires et Saintes Bibliothèques. Captons le dos lardé de corrections de nos chers mots vaincus, battus à plates soudures par le chalumeau fol des archidiacres, cachés dans l'ombre mais en dépassant de partout, s'étant attribués le rôle d'écrire pour la France en toutes ces métropoles, notre vocabulaire passé, présent, comme futur.

Sachons nous rendre au champ d'honneur - en cet hangar sans affection éclairé au bougeoir - pour pleurer à genoux nos frères disparus, alors même que si peu vivants déjà, et grandement estropiés par la manufacture des langues ambitieuses. Et lisons dans nos larmes ces "chèvreschoux", ces "potentats" et ces "muycylique" désormais loin de nous. Encore que les "potentats" demeurent everywhere mais qu'on s'est arrangés pour faire semblant de les oublier, pour les dissoudre, les effervescer afin qu'ils passent mieux dans ce médical médicament qu'est la réalité.

Encore que, la réalité, tout de même, c'est un concept qui nous échappe beaucoup pour pas dire plus. Nous parlions des mares et des boueux enfantillages qui pouvaient s'y produire, entre deux consultations des archives de notre intelligence (les mots sont l'intelligence), mais la réalité, ce n'est pas même une mare. C'est tellement plus soluble ! C'est pas un potentat, pas une mare, pas autre chose d'éventuellement tamisable, la réalité...c'est.

Mettons par exemple qu'on s'attache, pour définir la réalité, à un personnage de fiction. Que celui-ci s'appelle Etienne Mardona et qu'il exerce, en qualité de professeur des écoles, dans la petite ville...réelle mais de fiction...d'Autreville, et donc non loin de Breuil-le-Sec et de la rue de la Soie. Et mettons que cet Etienne, non content que de recevoir mensuellement de l'argent en distribuant de désagréables souvenirs auprès de ces étudiants, se soit fait fort de se marier, par amour, avec Laetitia L., fille qui au-delà de son nom simplissime a pour particularité d'avoir de beaux seins lourds sous lesquels dorment trois précieux grains de beauté...comme dans le conte de la princesse aux petits pois, enfin, à peu de choses près. Et mettons que ces deux-là, maritalement liés, n'en ait pas fini avec la filiation et se soient sentis dignes de toucher au miracle et à l'engendrement. Et donc, quelques mois et vomissures plus tard, Etienne et Laetitia annoncent à tout leur entourage que ça y est, ils sont parents et que c'est là, la plus belle chose au monde (la plus belle chose au monde est l'intelligence). Et derrière ça rigole, ça boit de longs verres de vin achetés dix jours plus tôt dans la grisaille d'un supermarché, ça prend dès que possible l'enfant de ces mariés dans les bras...sans faire attention, sans se demander s'il on en a la force ou la légitimité, que de porter pareille apparition, nécessairement divine, dans le cadre de son coude résolument immonde n'ayant jamais servi à rien qu'à soulever un peu de terre...Et l'enfant, parce qu'intégralement fabuleux, alors que trimbalé par ces hordes de débiles profonds, aura pour tous un rire ou un chagrin...Et son rire frappera si durement le coeur de ceux qui l'entendront que ces derniers, réincrustés dans leurs voitures, sur le chemin du retour, estimeront avoir passé une jolie journée.

Mettons que l'enfant malheureusement grandisse et qu'il se prenne de passion, sans aucune aide publicitaire, pour les constellations. Et que ces parents ne comprennent pas d'où tel courant lui vient mais qu'ils acceptent, à condition de plusieurs quinze sur vingt, de lui offrir un télescope. Et que son oeil, allongé par la lunette, balaie every night le ciel et ses poussières. Et que l'enfant, dramatiquement devenu l'adolescent, se crée des mondes sur ces planètes qu'il caresse du regard.

Et bien, où est la réalité dans tout cela ? Ou plutôt, où existe-t-elle davantage ? Sur cette Terre fictive où un enfant, atteint de vieillesse, niche son oeil dans une lunette ? Ou bien derrière l'oeil, sur ces planètes qu'ils inventent et où fourmillent sans doute mille vies différentes ?

Pour répondre à cette question, mettons maintenant qu'Etienne, honnête mari et père capable, soit du genre à pourchasser jeunes filles aux heures de petite écoute. Mettons vraiment que ce soit de ce genre d'humains normaux qui violent d'autres humains évidemment plus jeunes. Mettons ces jambes, virgules coincées dans un pantalon de mauvais velours que les professeurs s'échangent, de générations en générations, et son sexe, pointe d'exclamation destinée à écraser silence.
Mettons cette situation où, parce qu'Etienne poursuit jeune fille, on en arrive là, en termes de ponctuation, dans la rue d'Autreville :

...!

Mettons qu'il fasse cela et que personne ne dise rien, et que Laetitia continue d'embrasser les criminelles joues de son mari tandis qu'à sa fenêtre, l'enfant mûrissant, passe d'étoile en étoile.

Dans cette situation, où est la réalité ? Dans le silence ? Dans l'exclamation ? Dans le mensonge ? Ou bien rangée, solidement, dans le pantalon...?

Mettons que dix années plus tard, l'enfant, désormais plus ou moins mort en tant qu'enfant, toujours à sa fenêtre mais cette fois une fenêtre plus grande, sorte de baie vitrée, continue de scruter le ciel galactique. Et que, parce que sa lunette est à présent d'une sophistication d'opéra polonais, il puisse voir en détails sous la jupe des étoiles. Et qu'il voit...certes, il doit vérifier, faire des tests, mécroire puis croire et s'assurer...sous la jupe de celles-ci, une longue tache de sang. Et qu'il comprend, étoile après étoile, tache de sang après tache de sang, ce qu'est son père vraiment.

Et qu'il revoit son lit
Et la première étoile
Minuscule
D'une taille de dent
Là, sur son drap
Et comme il avait mal
Et comme mal il aura.

Chaque année et chaque jour, des mots, des enfants et des jeunes filles meurent de la main de l'homme. Telle est la réalité. Nos étoiles cachent des âmes que des hommes ont violées, des âmes venues de réfugier sous la lampe amicale de la Nuit sans passé, cette Nuit idéale ayant pour tout voisin la possibilité.

("Impossible...!" diront les journaux, les amis et les proches. "C'était un homme si gentil, si propre sur lui, il nous invitait souvent et il était très drôle", "Il était un peu taciturne certes mais il disait toujours bonjour", "Il s'engueulait parfois avec sa femme mais rien de trop grave"...Les journaux, les amis et les proches ne savent pas voir les étoiles. Et s'ils les voient, c'est toujours avec du retard, et des cadavres sur les bras. Telle est la réalité, tel est pourquoi, souvent,
Souvent, je n'en veux pas.)

à tes yeux chèvrechoux, 
à ton coeur muycyclique
et à ton art, mon potentat 
Alfons Mucha - Illustration Noël 96