mercredi 27 septembre 2017

Sur la plage, tous les garçons se ressemblent

Elle va revenir, je sais qu'elle va revenir, elle revient toujours, c'est comme la lune à la campagne, y'a des semaines où t'as l'impression de plus la voir, qu'elle est même partie pour de bon éclairer de son dos un autre ciel païen mais elle revient toujours, la lune, et ma mère pareille.

Y'en a des mômes en revanche qui ont jamais vu aucun des deux, pas le temps, pas la patience et puis pas le confort...alors que l'enfance, c'est ça : un confort, un long sofa de blessures au genou, de manèges et de poux mais pour certains, même les plus gris des carrousels sont des figures abstraites et les poux d'aimantes petites bêtes...moi, je sais qu'au soir on se marrera tous autour d'épaisses viandes rutilant dans l'assiette et qu'au lendemain matin, ce sera pintes de piscine, brassières autour des coudes et la grimace quand la main maternelle s'appliquera à gifler nos visages avec la crème solaire mais pour ces gosses, qui ne connaissent du sable que les galets qui heurtent aux pieds, y'aura sans cesse la sensation d'un manque à l'estomac puis dans cet autre organe, cerclé de veines fauves, qu'on appelle le coeur. Je sais qu'ils auront peur, non pas des ombres théoriques cachées sous le matelas mais des ténèbres vraies hantant les crânes de ceux se chauffant à l'effroi. Ce seront des histoires de routes terminées avant même le début des chemins et de parents violents, hurlant à leurs oreilles comme des passages de train.

J'ai de la compassion pour ces sinistrés-là, s'endormant sous des tentes ou derrière des fenêtres d'une finesse de chas. Dire le contraire serait mentir, comme de dire que naître blanc n'avantage pas un peu au moment d'exister, de se concevoir des peurs et des idéaux de futur libéré, et j'ai du grand chagrin pour ces petites vies d'esclave envisageant la joie sur le fil, nécessairement noir, de leurs plaies à grands cris refermées.
Quand tu te dis que t'es chanceux parce que tu cicatrices et que tu survis au rhume, dans les couloirs de ces métros où pressé pire qu'agrume, ton goût pour l'ambition prend des airs de textile sachant enfin, te tenir chaud. Quand ce qui te tient chaud, ce n'est ni l'amour, ni les vacances d'été mais bien la petite monnaie des touristes stressés...c'est que t'ignores tout des chaleurs fantastiques et des fièvres sensas qu'octroient la République aux marmots qu'elle embrasse.

Elle va revenir, la fièvre et la mère prophète ayant vu chez son fils l'éclat de la comète, quand celle-ci échoue, à deux pas de la mer où elle n'entrera pas, parce que le goût du sel n'est pas une tentation du fait que le sucre est ordinaire à la maison, et qu'il s'accompagne de lactés chocolats, de miel et de pains d'horizon. Quand la lune projette sur nous son masque souriant, et non pas la crainte qu'elle s'éteigne, parce qu'il fait déjà noir sous la lampe et deux kilomètres encore nous séparent des côtes...Tandis que nos côtes à nous, en contrebas, sont visibles à l'oeil nu et qu'elles forment une armure de misère cossue où perlent sans forcer les graines du mauvais...
Je suis là, à vingt minutes à peine de mes parents et de leur frousse, tandis que d'autres sont ailleurs, sans personne autour d'eux sinon la frousse elle-même, et la dispute que mène tous ces ventres contre ces champs de blattes que tout le vide sème...Paysage d'insectes qu'on se réserve pour le dîner, plâtrées de cafards à la crème et verres à ras-bords du jus des araignées pour faire passer l'ensemble...Et l'ensemble qui ressemble à ce qu'on va dégueuler [...] alors que nos cirques, à nous les pauvres, sont les enterrements avec le croque-mort dans le rôle du clown blanc.

Moi, j'y pense, à tous ces enfants, perdus pour de vrai et pas pour l'anecdote, qui se noient chaque jour, cailloux dans une Botte qu'ils ne verront jamais car l'Italie est loin pour qui ne sait pas nager.
Moi, je sais nager, parce que mon père m'a appris et parce que la lune peut me servir de phare en cas de grand danger, mais ces morpions-là n'ont coulé aucune brasse, excepté dans le sang...rubescente terrasse qu'est le sexe asphyxié de leurs vies privées, des goûters et des grâces...De manger à sa faim et puis de ne pas boire jusqu'à ce que ça se termine mal...Pour nous et pour notre âge, menacé animal traqué par le grillage de frontières sauvages...Où les camions s'accumulent, de même que leurs cabines d'essayage du viol sous tous ces angles et particules...Y'a pas trop de mer, je vous jure, pour ces nourrissons, hors de celle qu'il faut boire en attendant la fuite de l'un de nos poumons.

Moi, mes poumons sont des cerfs-volants, des majestés de toile que le vent fait danser à mesure que je cours, mais pour eux, les poumons sont des clopes fumées entre deux cours...Et des conseils de discipline, et des internats et des renvois, gastriques et administratifs jusqu'à ce que, renvoyés de partout, ils rebondissent en prison ou dans le fond d'une mine.
Là où la lune ne passe pas même en plissant les yeux, là où maman, toute Eurydice de son état, se refuse d'aller par peur qu'Orphée la voit...Là où on ne revient pas, ni elle ni lui ni toi.

Sur la plage, tous les garçons se ressemblent
Excepté que certains attendent
Alors que d'autres, immobiles, sont déjà morts de froid
Sous ce ciel d'été comme au mois de décembre,

(Comme quoi, tous ne reviennent pas
Et comme je fus chanceux d'être un enfant
Avant que d'être un homme
Enterré dans un bois
Et dont le cor difforme
Chantonne la musique des mômes n'en ayant pas
Autrement que sous vide, et sans la voix
Des amours limpides
Que sont la lune et l'eau ouvertes devant soi
Comme des livres de choix
Et non des couvertures dont le dessin déçoit
Tant qu'on les jette au feu
Ou bien au Pôle Emploi
Dont l'aurore boréale est l'horreur du Je
Quand il joue sans un toit
Et sans pouvoir compter
Jusqu'à deux
Les Pourquoi.)

Félix Vallotton - La Mer

mercredi 13 septembre 2017

Les beaux châtiments


Commettre en somme des assassinats
Lumineux sur les bords
Et rejeter sur les pôles
Et la veste et l'aurore
Oser macération verdie de l'épouvante
Entre deux verres d'ambiance
Et de rhum agressif, corridors blancs
De menthe d'où mentent les sourires
Des femmes élégantes, ces paroissiennes
Dont les dents sont des marbres
Vers quelques nefs folles
Composées depuis l'orgue abrutissant des lèvres.
Quelles volières d'ascension
Sont les rouges bouches de toutes ces prétendantes
Qui ne prétendent à rien qu'à la contemplation
Bue de la loge de leurs yeux d'exception,
Du recel des sentes quand ces chemins dessous
Dégantent et les buissons et les pins
Germaniques où tombent tous les loups...
Quand de la part de ses regards également
Sensibles, s'ouvrent des processions
D'enfants et de mains libres,
Dans les marches des chambres, dentelle progressive
Menant exclusivement sur des fenêtres rousses
Et serties de salive...
L'ambition qui donc s'ensanglante
Tandis que nos ruptures, nerveuses
En sourdine cimentent, la musique érotique
D'un murmure étranglé sous le poids de la plaie
Béante et bientôt, par l'autre refermée...
Ce sont ces meurtres, exigus, qui m'orientent
En ceci qu'ils dessinent sous ma paupière
Blanche, l'ardeur bleue d'Istanbul
Et l'onctueuse orangeraie découpée dans ces souks
Qui jute extrêmement au couteau de ma bouche
Quand tu me dévisages tout en me maquillant
De ton eau déjà saoule...
Revenir boire en ces calices tissées de sang
Et de peaux gonflées d'un ascétisme pourpre
Autant que caillé d'anges, en ce vitrail humide
Eglise qui me démange
Que mon clocher pressant dérègle,
Nuit après nuit, mouvement après mouvement,
Sous les vertus étranges
Qu'a le temps quand il cède
Aux vices du présent...
S'ébruite ensuite de ces temples
La rumeur gamine de l'amour maladroit
Et le roman des cuisses écrit rien que pour toi
Et pour qu'elles s'ébahissent
Comme le fait un enfant, des fraises plein les doigts...
Tous ces fruits d'enchantement qu'écrasent nos mystères
Forment en un temps record d'impossibles cépages
Où nos langues trempent, à la façon du lierre
Grimpant le long des bastingages d'une Vérone fictive
Magnifique et sans âge dans laquelle ta Juliette
Consent au Roméo de mon poignard sage
Parce qu'évidemment fou...
Comme une balle dans la tête
Et cette fleur violette, toujours, sortant du trou
Et qu'on cueille ensemble en costumes de fête
Puisque nus comme le jour
Et noirs pire que l'assiette
Où bafrent tous les astres et sous laquelle on se planque
Tel qu'on ferait d'une couette, en attendant que naisse
Et le parfum du manque
Et l'homicide odeur du sexe revenant
Réclamer son procès, sa pendaison et sa chaise électrique
Au matin reparu où tes deux reins m'asseyent
Sur mon absolument
Jusqu'à ce qu'il se complique, d'hasards
De rimes
Et de beaux châtiments.


Umberto Brunelleschi - Venitian Sketch

samedi 9 septembre 2017

Ludmila

Encore prendre un train, de banlieue cette fois, pour me rendre sur l'accidenté terrain de mes souvenirs d'enfance. Précisément dans cette chambre où j'ai grossi plutôt que de grandir et où mes tendres goûts pour l'exploration se sont paralysés. Avant, mes jambes se frottaient au coton blanc d'étés quêtant, le long de berges éclairées d'oiseaux et de péniches mais maintenant j'y vais comme en hiver, les chaussettes trempées et sans être capable de battre un kilomètre.
Quant aux oiseaux, ils se sont tous figés au-dedans de cristaux les ayant saisi de l'extérieur ; là où la paille taxidermique par exemple, farce méticuleuse très fréquemment présente en cette région de France, les pique plutôt de l'intérieur puis les dispose, en trophées confusant le mort et l'existant, sur des buffets ou sur des murs. S'agissant des péniches, elles ont été vaincues par les crues successives, et d'épaves sont devenues des fragments de cimetières où s'accrochent autour d'elles l'algue poisseuse, en tenue de mariée, de noyées formidables. C'est depuis ces eaux-là, gelées extrêmement, que je fais la visite de l'une de mes grands-mères, la bien nommée Ludmila puisqu'elle fut pour moi -alors pièce de viande en couches à la voix, toujours, consternée par les glaires - un peuple bienveillant.
Je m'en souviens peu de Ludmila mais suffisamment bien pour savoir qu'elle m'aimait. C'est sûrement la meilleure façon, d'ailleurs, de se rappeler de quelqu'un...comme de l'empreinte d'un poème lu il y a dix ans de cela dont une rime unique par sursauts nous revient. Ma grand-mère c'était ça...une rime exemplaire...et non cet épais tomes de mots et d'expressions que sont généralement les autres pour notre quotidien.
Ainsi, par sa disparition...somme toute légendaire puisque ressentie sans être en mesure de ressentir vraiment...Ludmila m'apparaît beaucoup plus doucement que nombre de parents décédés depuis lors. Comme je n'ai d'elle que deux souvenirs : son amour et sa mort, soit les deux vocations qui font qu'autour du monde on monte dans des trains et puis qu'on en descend, vêtu de noir, vêtu de blanc, mais jamais nu des siens.


Serge Poliakoff - Composition Verte

jeudi 7 septembre 2017

S'allonger et s'asseoir, s'asseoir et s'allonger

Le tabac m'avait assis dans sa mort ordinaire, et de ce siège qui ceinturait pas mal au niveau de la cage thoracique me vinrent d'irrépressibles envies d'Autriche sous la neige et de vents pénultièmes. A vrai dire, dans cet entourage floconneux que je m'imaginais, j'aspirais à revivre au contact de ces chevelures froides et de ces médecines blondes que ces fins praticiens dispensaient tout l'hiver vu qu'il durait longtemps. Et donc, du siège de mon cancer, je passai à celui d'un train aux lanternes multiples. Il y en avait tant de ces feux mis sous verre, et de tous les côtés, que de loin et quand la nuit tombait, les passants pensaient voir tout l'exode d'un peuple vers une terre oubliée. Moi, calfeutré dans mes râles où perlait de l'orange, je faisais de mon mieux pour ne pas d'endormir car je devinais bien qu'un sommeil en ces lieux ne ferait qu'ajouter du péril à ma fièvre. Alors, pour m'occuper, j'observai les enfants grimpant et descendant de notre embarcation. Ces mômes, bizarrement, paraissaient avoir pris une dizaine d'années à chaque nouvel arrêt. Si bien qu'au bout d'une semaine, je ne fus entouré que de vieillards et que d'expectorants, ratatinée nation de voyageurs souffrants dont les habits cachaient, au sein d'immenses poches, de terrifiants mouchoirs d'une grandeur de carte aux îles tracées au sang. Passé dix jours, n'en pouvant plus de crachoter dans ma barbe et mes manches des péninsules semblables, je pris le risque - idiot mais capital - d'un peu fermer les yeux.

A leur réouverture, j'eus la surprise de me voir recouvert d'une longue étoffe noire ; le personnel m'avait cru mort et avait pris, à cet égard, toutes les précautions. M'extirpant tant bien que mal de ma toile funèbre, je pris ensuite une gorgée d'air frais sans la salir nullement d'une pointe de rancune, sachant trop bien que les temps étaient durs à cette heure-ci de l'Europe et qu'il y était nettement plus fréquent de rencontrer les morts que de voir les vivants. Parce que les morts étaient partout vraiment ! et pas que dans les trains, ils logeaient dans les hôtels, dans les églises et même dans le ciel, les morts à cette époque, alors que les vivants, excepté dans quelques villes du Sud, étaient race invisible. Les morts étaient tellement présents que la plupart des bagagistes, des contrôleurs et des cuisiniers exerçant dans ce train se couchaient par paires, histoire de se mordre l'un et l'autre au réveil afin de vérifier qu'ils étaient toujours deux.

C'est dans la connaissance de cet humain enfer devenu habituel que j'arrivai, enfin, après deux semaines passées à contourer les joues de forêts menaçantes, au lodge d'élection.
Ce n'était, d'un point de vue architecturale, ce lodge, ni totalement un hôtel, ni totalement une tour, plutôt un entre-deux pierreux, assez aéré pour donner l'impression d'avoir été construit pour loger des bonheurs, assez irrespirable pour qu'on se sente vite menacé par le drame.

Au sein de cette demi-mesure maçonnée dans l'urgence par un prince ayant vu certainement la peste bubonique arriver de très loin, j'occupais une chambre décorée à l'anglaise, c'est-à-dire timidement hors quelques roses pâles, quelque argenterie léchée et hors la présence, tutélaire s'il en est, d'une fresque de chasse au-dessus de mon lit.
Mais de chasse, dans mon lazaret autrichien, il ne s'en menait plus que dans les souvenirs ou auprès des symptômes de mes frères humains. Et cette battue-là se déroulait sans soin...
Si par malheur, en effet, quelque péritonite débouchait sur des écoulements tirant non plus au parme ou à l'asperge (comme c'est la tradition) mais vers l'obsidienne, l'involontaire mourant était immédiatement mené hors de nos murs - là où le vent, à l'état sauvage, tordait et retordait ses barbelés infâmes - où il mourait presque dans la minute...nouvellement embaumé par les lacérations avant d'être enterré, naturellement mais non sans cruauté, sous une grosse boule de neige.

De ma fenêtre, je les voyais ces sphères blanchies où se décomposaient mes anciens camarades, elles entouraient l'hôtel comme un collier de perles et me donnaient parfois, dans mes rêves les plus noirs, l'envie de les pousser pour qu'elles forment, en quelque sorte, des avalanches de cadavres que les skieurs en contrebas se prendraient en pleine poire. Très vite cependant, je ravisai cette vision, puisqu'elle était, comme tout rêve même le plus atroce, teintée d'un optimisme malvenu étant donné que les skieurs, à cette heure-ci de l'Europe, n'existaient sûrement déjà plus.

Seuls restaient les malades et les morts et le petit personnel contraint de les assister en attendant d'atteindre la première ou la seconde de ces catégories. Et, l'infection trouvant toujours un petit coin de vêtement, de salive ou de cervelle où s'incruster, ça ne manquait pas d'arriver...
Il y eut même des mois où furent couchés dans la neige plus de petit personnel que de malades officiels. Et le tout sans compter les veuves, les marmots sans goûter et les grands-pères qu'il fallait, dans la foulée de ces disparitions, offrir bientôt à la montagne compte tenu du deuil magistral qui les fragilisait. Dans ceux-là, les pater familias à têtes blanches étaient sans doute ceux qui s'en sortaient le mieux, résistants pire que blattes, ils s'obstinaient à ne pas mourir alors que toutes leurs veines crevées comme des baudruches réclamaient le contraire. Ils résistaient tellement, ces sénescents défroqués de toute lignée possible, que bientôt dans tout l'établissement, il ne resta plus qu'eux.
Des malades et des vieux, et quelques stagiaires de-ci de-là censés s'occuper d'eux. Mais surtout des malades et puis surtout des vieux, en quantité astronomique, régnant sur le monde sans famille et avec le caleçon toujours taché d'urine.
De mon côté, je voyais tout ça depuis ma perfusion, depuis mon lit et depuis ma fenêtre où depuis un certain temps, la neige avait fondu et les cadavres avec, aussi les avalanches.
C'était l'Europe avec une heure de plus, sorte d'été permanent sans brise pour l'apaisement.
Par conséquent, comme il faisait désormais éternellement très chaud, je petit-déjeunai, déjeunai et dînai uniquement d'eau et d'immobilité...avec, constamment posé sur mon ventre, comme un second cancer, un soleil écrasant brûlant au bout de mes respirations.
Alors je rêvai d'ombre, de sommes sous les arbres, que ce fut-ce en enfance ou même dans une cave.

Mais l'ombre tardait, elle tarde toujours, l'ombre, quand on est seul...et qu'on aimerait guérir...mais qu'on ne peut plus vraiment...comme on ne peut pas non plus s'éclipser tout de suite...paraîtrait même qu'il nous reste vingt ans...vingt ans comme ça...à passer de cellules en cellules, de chambres en chambres et de réanimations en réanimations...le temps qu'on nous refoute enfin ce plaid sur les yeux...vingt ans comme ça...à voir vieillir les enfants à chaque nouvel arrêt...et le monde pareillement à la télévision...vingt ans comme ça, à attendre le plaid tout en crevant de chaud ; ou que finalement une bonne âme nous pousse au devant des skieurs...vingt ans comme ça, à savoir qu'il est l'heure tout en la refusant...au contraire des clopes mais surtout des visites et des lacérations...mêmes lointaines, même infimes, même inventées comme l'Autriche...des perdus sentiments.



James Ensor - Les Patineurs