L'os sous la chair perce
Comme si les poils, la graisse
= La glace
Et l'os, un talon de jeune femme.
Cependant cela saigne.
Un geyser s'inaugure
Repeignant dans sa chute
Le trottoir d'un rouge de ces rouges méconnus qu'on évite toute la vie.
Je suis tombé malheureusement.
Mes nerfs se plaignent, ils hurlent largement
A mes oreilles.
Tandis que cela saigne... je saigne, je me répands, déverse !
Ce cauchemar extérieur, je l'ai vécu d'avoir voulu encore aller trop vite.
Dehors...
Mais c'est qu'intérieurement, j'étais déjà panique. Pic apeuré, pâlot sommet.
La cause ? Les murs de ce crâne qu'il faudrait tous casser...
Parce qu'il ne sait plus ouvrir de paysages
De derrière ses fagots, ce perdu salon, saoulot ratatiné.
Alors je suis sorti
Histoire de voir
Et j'ai vu :
L'os percer la chair
Et le rouge, de ces rouges méconnus qu'on évite toute la vie,
Dégueulasser le trottoir.
Que dire d'autre ? Rien.
Je ressaierai demain
(même si sur les cuisses
Même si illicitement,
Cul-de-jatte et clandestin).
Adolph Menzel - Chambre avec balcon |
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